EFC pour réinventer son modèle économique

EFC Économie de la Fonctionnalité et de la Coopération

EFC ! Retenez bien ce nouveau sigle qui se diffuse actuellement dans le monde de l’entreprise.

EFC pour Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération.

Derrière cet acronyme s’affiche un mode de développement qui privilégie :
  • l’usage au produit,
  • valorise les éléments immatériels qui fabriquent la valeur ajoutée de l’offre (confiance, engagement, savoir-faire, compétences, santé…)
  • et interroge le sens de l’activité et ses impacts.

L’EFC peut être appréhendée comme « la conception et la production de solutions intégrées de biens et services ou de services entre eux et la contractualisation d’une performance d’usage et d’effets utiles fondée sur leur intégration *» .

Une logique Servicielle, d’évaluation et de trajectoire

Dans l’EFC, la logique servicielle se substitue aux approches normatives et industrialisées du modèle fordien ou aux approches de rentabilité et d’externalisation du modèle financiarisé des années 80 basées sur toujours plus de volumes, génératrices d’impacts écologiques et sociaux et d’une dépendance accrue des dirigeants vis-à-vis de la finance et du marché.

L’approche servicielle introduit de nouveaux déterminants de la performance : la qualité dépend du bénéficiaire et requiert une coproduction. Elle inclut des dimensions immatérielles telles que l’engagement, la confiance… On passe d’une notion de mesure à une notion d’évaluation. On ne mesure plus le bien mais sa valeur d’usage et la valeur de ses effets serviciels.

Le passage à la dynamique servicielle introduit la prise en charge des externalités comme un nouveau déterminant de la performance et répond de manière pragmatique et concrète aux enjeux de développement durable et d’économie circulaire. La sobriété du projet de développement est questionnée. Des dynamiques de coopération sont mises en place avec les parties prenantes.

Ce mode de développement s’appréhende en trajectoire, le processus étant aussi important que le résultat. L’EFC suppose de l’agilité, de « remettre régulièrement l’ouvrage sur le métier » et fonctionne en mode réflexif.

À qui l’EFC s’applique-t-il ?

L’EFC est applicable aux entreprises de toutes tailles et de tous secteurs d’activités dès lors que le dirigeant aspire à un mode de développement plus sobre et durable qui imbrique des solutions intégrées de biens et services et de la coopération .

Avec l’EFC, l’entreprise n’est pas hors sol mais contribue au développement du territoire et s’appuie sur des projets partagés avec ses parties prenantes pour innover, développer et valoriser une offre de services intégrés à haute valeur ajoutée composée pour partie, d’actifs immatériels non substituables.

Comment y répondre ?

Vous vous questionnez sur les limites de votre modèle économique et sur l’intérêt de l’EFC pour votre entreprise ?

Il faut que l’on respire vous accompagne dans votre réflexion :

  • clarification des problématiques au regard des limites et impacts de votre modèle économique,
  • identification des leviers d’action avec les équipes et les parties prenantes
  • et co-construction d’une trajectoire

Isabelle Roulleau, co-fondatrice de l’agence Il faut que l’on respire, est formée à l’EFC par ATEMIS, laboratoire d’intervention et de recherche. 

Nous sommes également membre de l’IEEFC (Institut Européen de l’Economie de la Fonctionnalité et de la Coopération).

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*source : Atemis